Chers coéquipiers, Chères épouses, Public chéri mon amour,
Nous nous sommes retrouvés ce dimanche matin ensoleillé, mais frisquet, pour découvrir le nouveau Stade Karl Marx, retapissé de gazon synthétique et équipé de vestiaires Algeco à faire pâlir le crétin qui à imaginé ceux du PUC. C'est comme les émissions d'Arthur: On croyait avoir touché le fond avec nos préfabriqués; et bien non! il y a encore plus imbécile. Le décérébré qui se fait passer pour architecte dans le milieu du vestiaire sportif, a encore frappé très très fort. Un vestiaire digne des cabanes de chantier des années 50, avec comme touche DESIGN, un alignement de receveurs de douche de camping car, collés les uns aux autres pour faire colo-mobil-home-chic-sous-développement durable. Du lino bien ripou avec des joints RUBSON blanc crémeux au kilomètre et vas y comme j'te pousse pour te laver en inondant le quartier. Y a pas à dire, le génie des cons, c'est de toujours arriver à trouver une solution plus navrante que la précédente.
Bref, il faut s'y faire, on terminera notre carrière de footeux en ramenant chaque dimanche à la maison des billes de pneu recyclé. Fini les shorts crottés à la bonne gadoue, la chaussette rougie par la terre de Sienne du stade, rapportée spécialement par Léonard de Vinci, façon Mercurochrome. Nous voilà à l'ère du FOOTPLASTOC: terrain Plastoc - chaussures Plastoc - ballon Plastoc. Avec des couleurs gueulardes la dessus, ça fait plus Djeun's. C'est la modernitude!
Alors, nous nous retrouvons donc à 13 au lieu des 15 prévus, Thierry ayant unilatéralement décidé de se faire porter pâle, pour regarder le Teletubbies et raconter la fin à Toufik, tandis que l'inénarrable Manu avait pour la dixième fois oublié de se réveiller.
étaient donc présents:
- BERTRAND
- CHARLY
- TAREK
- JEAN MICHEL
- EDOUARD
- ALAIN (2eme mi-temps)
- BERNARD
- DEDE
- JEAN PIERRE
- PAJARO (30ème minute)
- EDGARDO
- BRUNO
- TOUFIK
- MANU ( à 30 mn de la fin du match)
Le match démarre comme d'habitude. Après avoir écouté attentivement la consigne du coach: démarrer défensif en faisant tourner le ballon calmement, chacun se met à trembler des cannes, balancer des spoutniks vers l'avant ou mieux, donner directement la balle à l'adversaire pour qu'il fasse moins d'efforts. Ça ne rate pas, récupération adverse, PIF PAF et tire cadré, BUT!
C'est pas grave, ça motive. On se concentre enfin, reprends le jeu à notre compte, tellement que Bertrand se fait une contracture et sort. Jean Michel enlève son caleçon de Stopper pour enfiler son slip de gardien de but, remplacé par Charly. Bruno lâche la pointe pour latéral droit et Pajaro le remplace. Le milieu s'organise et après quelques minutes et deux ou trois loupés habituels devant les cages, nous égalisons. Edgardo en une deux avec Bernard met un très joli premier but, ce qui motive Jean Pierre, qui marque à son tour. Mi-temps à 2-1 et une reprise sereine, avec deux entrées à l'arrière et au milieu. Edouard qui prend le poste de Stoper et Bruno , qui fini son tour de terrain en milieu gauche. Ca frotte un peu, le score reste incertain et puis Manu arrive, se change en moins de 20 minutes pour entrér à la 75 ème minute et planter son pion dominical.
Contrat rempli 3-1 et malgré deux ou trois mots déplacés, un dimanche matin agréable et une équipe qui joue ensemble.
Hier c'était jour d'élection, alors j'ai voté. Un bravo particulier à Edgardo, qui a pesé sur le match et marqué assez vite pour que l'équipe ne doute pas.
Un merci particulier à Dorothée, Dylan et sa gentille petite sœur, qui une fois de plus mettent de la bonne humeur et beaucoup de gentillesse sur le bord du terrain.