JE NE RÉSISTE PAS A L'INTEGRATION DE LA CONTRIBUTION ICONOGRAPHIQUE DE NOTRE COÉQUIPIER HELVETICO-ALSACIEN, QUI SAIT RECADRER LE SUJET AU BON ENDROIT.
JE PROFITE DE CETTE TRIBUNE POUR REMERCIER CERTAINS INTERVENANTS POUR LEURS INTERVENTIONS D'UNE RARE QUALITÉ, QUI FERONT SANS AUCUN DOUTE AVANCER LE DÉBAT. JE PENSE A PR SHADOCK, GUY ROUX, SERVICE MÉDICAL, VON CLAUSEWITZ ET ENFIN LE JAGUAR, DONT LA PASSION IMMODÉRÉE POUR MONSIEUR GAILLARD NE PREND PAS UNE RIDE. GAGEONS QUE LEURS REMARQUES ACÉRÉES PERMETTRONT AU PUC 45+ FRANCHIR UN CAP.
AMITIES A FRED QUI RESTE CONCENTRÉ ET CHARLY TOUJOURS ACCOMPAGNÉ DE SES DRÔLES DE DAMES.
Chers coéquipiers,
Plus j'y réfléchis et plus je me dis que contrairement à une intuition répandue, en vieillissant, il vaut mieux défendre très haut plutôt que rester campés devant la surface de réparation.
Approfondissons.
Il y a trois schémas de jeu possibles:
- Tout le monde attaque, tout le monde descend. Ça c'est bon pour les jeunots qui ont deux cœurs et quatre poumons ou encore pour les champions de la technique, qui se déplacent en bloc par une succession de passes au cordeau. Nous ne sommes à mon sens ni les premiers, ni les seconds (Je parle du groupe et pas des individualités).
- on organise un bloc défensif important et on dispose des joueurs "missiles", qui tirent le jeu et finissent le boulot ou bien sont obligés d'attendre du soutien qui monte en même temps que l'adversaire descend . C'est bien mais l'inconvénient, c'est que lorsque les adversaires récupèrent la balle, leur moitié de terrain est assez facile a remonter et la zone de contestation se trouve clairement dans notre camp.
- on organise un pressing très haut et dispose une ligne de défense rapide capable de limiter les contre-attaques à deux ou trois joueurs. L'avantage de cette solution réside dans le fait que la zone de contestation est déplacée dans le camp adverse. Cette tactique contredit l'envie louable de monter calmement le ballon par petites passes techniques, que notre formation a un peu de mal à mettre en œuvre. Pourquoi ce jeu en profondeur nous a t il posé un problème jusqu'ici? Parce qu'en lançant vers l'avant nous cherchons tout au plus deux joueurs avec un bloc lent a monter. Si certains se déplacent vite, le bloc lui souffre d'une inertie liée à l'âge. Il ne faut pas nier cette évidence mais plutôt faire avec. Ceci ne veut pas dire balancer a tort et à travers, mais avoir le réflexe de rester haut à la chute du ballon. Cela ne signifie pas non plus, oublier la passe courte, mais sommes nous capables de remonter un ballon en dix passes réussies pendant quatre vingt dix minutes. Avez vous remarqué que nous avons toujours été plus sereins et dangereux lorsque nous nous postions très haut, aussi bien lorsque nous menions, que lorsque nous étions dominés au score.
- J'éviterai de développer une quatrième option qui consiste à faire ce qu'on peut et souvent n'importe quoi.
Précisons donc la troisième tactique, qui implique donc:
Des dégagements longs mais avec un bloc monté rapidement, donc avec le réflexe de monter tous assez haut sur les six mètres, ce que nous ne faisons pas aujourd'hui. Cela signifie aussi imposer un pressing constant et très haut pour déstabiliser le jeu de passes adverse, qui n'est généralement pas supérieur au notre. Ça impose enfin une motivation de tous même loin de la balle, pour faire l'effort de presser et monter rapidement sans la balle et des défenseurs capables de bloquer individuellement tout débordement.
Voilà, je vous propose de réagir pour nourrir les choix du coach et tenter de mettre en œuvre une réelle tactique de jeu au Puc45+
Si t'avances pas, tu recules! Comment veux tu que je t'embrasse?
"les hémorragies cérébrales sont moins fréquentes chez les joueurs de foot. Les cerveaux aussi…"